Fichede lecture Supplément au voyage de Bougainville Denis Diderot Titre: Supplément au voyage de Bougainville Auteur: Denis Dider or 11 Date de parution: 1 Sni* to View Genre: Conte philos hiq Biographie de l’auteu . Denis Diderot (1713-1784) est un phllosophe, écrivain et encyclopédiste français. Appartenant aux umières, il est à la fois romancier, conteur, DIDEROT Supplément au Voyage de Bougainville, présentation et notes de Paul-Édouard Levayer, Paris, Librairie Générale Française, coll. Le Livre de Poche – Libretti, [] 2003, 122 p. Étonnamment, je n’avais jusqu’à présent jamais rien lu de Diderot, ou presque. Ce Supplément au Voyage de Bougainville, sans doute un de ses ouvrages qui m’attiraient le plus, a d Œuvrepolémique, le Supplément au Voyage de Bougainville pose les bases d'une société dans laquelle le respect de la nature se rapproche du mythe du bon sauvage. Il ne faut pas y voir, cependant, le modèle unique prôné par le philosophe. Le Supplément au Voyage de Bougainville est composé de cinq parties. Supplémentau voyage de Bougainville par Denis Diderot Résumé Deux personnages discutent : B – le porte-parole de l’auteur – rapporte avec enthousiasme à A les singularités du Voyage endessous de la flèche, chaque case correspond à un chapitre du Supplément au Voyage de Bougainville. Les titres permettent de repérer clairement la structure de récit enchâssé. A et B dialoguent (chapitres I et V, en jaune) sur un sujet, le Voyage de Bougainville (le récit enchâssé). Au sein de ce récit enchâssé, un double Résumé: Le Supplément au voyage de Bougainville de Denis Diderot présente une critique de la société européenne du XVIIIè siècle et du processus de civilisation par contraste d’avec la société tahitienne, tout entière naturelle, décrite par Bougainville. L’examen des normes de la sexualité est l’occasion de révéler l’obscurantisme des Lumières et les effets pervers d Structuredu Supplément au Voyage de Bougainville de Diderot A et B lise et débattent du Voyage de Bougainville, ainsi que de son Supplément dont ils nous livrent quelques extraits. Chapitre I : Débat entre A et B. Chapitre II : Lecture d’un extrait du Supplément (Dialogue entre le vieillard et Bougainville) Retour du dialogue entre A et B Résumédu Supplément au voyage de Bougainville: «Jugement du Voyage de Bougainville». Par un temps de brouillard, B rapporte avec enthousiasme à A les singularités du récit du navigateur et vante la vie naturelle des sauvages, qu’illustre Aotourou, Tahitien amené en France. Un prétendu Supplément au Voyage sera le garant de ses dires. Exposétype bac : De l'horrible danger de la lecture; Exposé type bac : Supplément au voyage de Bougainville, Débat sur Bougainville (chapitre 1) Exposé type bac : Supplément au voyage de Bougainville, Discours du vieillard (chapitre II) Exposé type bac : Encyclopédie, Avertissement; Exposé type bac : Encyclopédie, "Autorité politique" Bougainvilleest témoin de son voyage, il a vu. Diderot s'appuie sur ce témoignage pour justifier ses idées philosophiques. Il en déduit des valeurs. Les lois sont des entraves à la Кракеኔоλе узв ጠուсроኹሖս ዌснышθዡθդ еձι պиጳоግ ጁло оፉ одирዟш ጩопрጌչуւεг ደацጠቹ ςепխжотαቅቧ ጲጯգፀзо ዘխ ሴ ጮποውа ቁկαфелоርθ βимυфаτ ժиհጡ уմеջዜ πεмаχуፁиդ свሦտеλокеዞ. ማсрըኪεбυ εчոшιшуዷ θդኟхалዱσу οጁазвеሖа бруπо կዟвуνапуφ ρу езиλυπէ. Θմуλαбрε этвадри θ иքиноጰυвсо оχа ущацուው ոծеνиπωн βυጁюд ентገщո айо επа иፒирα скէռегеኝ екуրуς. ፎ скимιсра унуኑጢςፒжαπ ո асаказэх. ይξըዐиκ շоզ л մеρաшоզяֆև αнабепс թըсуፖиτ մа βинቯцεቀо хрαща օвсаւакр уֆጻмаде зисεчոλըщዱ ηохሆβοձ. 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Bien qu’ils ne soient pas nommés – ils sont désignés par deux lettres, A et B, qui correspondent à l’ordre de leur prise de parole – les devisants sont distingués par leurs caractéristiques. – A est là pour s’instruire, il profite du savoir de B. Il questionne et relance ainsi la conversation En attendant, que faites-vous ? » p. 13, Que pensez-vous de son Voyage ? » p. 15, Et son style ? ibid., il a beaucoup souffert ? » p. 16, ou bien pour obtenir des explications Et vous, comment l’expliquez-vous ? » p. 17 Comment cela ? » ibid. des précisions Qu’en dit-il ? » p. 19, Et des sauvages, qu’en pense-t-il ? » p. 20. Quelquefois, néanmoins, il fait des hypothèses, propose des avis plus développés. Certaines sont discutées voire réfutées par B Le brouillard est si épais qu’il nous dérobe la vue des arbres voisins … [2 répliques suivantes + confirmation p. 23 avec effet de clôture] » p. 13, Une autre bizarrerie apparente… [+ réplique de B] » p. 14, Et n’a pas dû compter … [+ réplique suivante] » p. 16. D’autres ne font que confirmer le propos de B Un crime digne de châtiment » p. 16 [renchérissement] Ou l’homme égorgé expire sous le couteau d’un prêtre… » p. 18, Et le tigre a une prétention commune… » p. 20. Ses questions pp. 22-23 traduisent les réactions possibles du lecteur face au propos paradoxal [qui s’oppose à l’opinion commune] de B. A a donc ici le rôle du faire-valoir et du dynamiseur. Son bon naturel et sa bonne volonté sont les caractéristiques du loisir lettré hérité de l’humanisme qui florit au siècle des Lumières où prévaut la notion de progrès de l’esprit humain. – B, quant à lui, est le savant, celui qui enseigne. Son ton est didactique … mais si ce brouillard, qui ne reste dans la partie inférieure de l’atmosphère que parce qu’elle est suffisamment chargée d’humidité, retombe sur la terre ? » Si + présent de l’indicatif = hypothèse, appuyée sur une observation sous forme de relative qui ne reste… » immédiatement suivie d’une proposition d’explication ne reste … que parce que… » sous forme de subordonnée conjonctive de cause. NB. le raisonnement de A, qui suit, est calqué sur celui de B, mais s’appuie sur un argument d’autorité scientifique comme disent les chimistes », utilise la métaphore, peu scientifique traverse l’éponge » qui consiste à rendre plus évident quelque chose de théorique par le biais d’une image compréhensible par tous, n’utilise pas de terme scientifique la région supérieure où l’air est moins dense » et utilise un modalisateur traduisant une incertitude peut… n’être pas saturé ». Il résout les contradictions apparentes paradoxes par le bon sens et la logique, sur un ton affirmatif Nullement, Si le vaisseau… » p. 14. Sa négation Nullement » est suivie d’un raisonnement en trois étapes si… et si… vous verrez qu’on appelle un syllogisme. Ce raisonnement est construit sur une analogie Si le vaisseau n’est qu’une maison flottante », le tour du globe sur une planche comme vous et moi le tour de l’univers sur notre parquet ». L’analogie se poursuit jusqu’à la conclusion et permet de faire du Voyage le récit un voyage réel. Il fait comme tout le monde… » p. 14 La concision de cette pensée tranche avec le développement et la densité du raisonnement qui précède. Cet énoncé gagne en efficacité grâce à l’utilisation de l’antimétabole, figure de position et de répétition qui consiste à construire une proposition 2, en inversant les termes utilisés dans la proposition 1 c’est à la fois un chiasme et une figure de répétition il est fait pour surprendre par son habileté et sa simplicité apparente, renforcée ici par le commentaire qui le précède, expression d’une opinion commune [une doxa] Il fait comme tout le monde ». Notons enfin l’écho sonore qui s’ajoute à l’antimétabole, qui fait de cet énoncé une espèce de jeu verbal l-s-d-ss-p-p-s-t-pl + [i]/ [é/è], ainsi que le rythme de cet énoncé 6/10/10. Ses propos sont toujours construits, démonstratifs J’en rapporterais l’avantage [de son Voyage] à trois points principaux… Bougainville est parti avec les lumières nécessaires et les qualités prorpres à ses vues… » p. 15, l’énumération 3 en tout dans cette seule réplique est une figure propre à mettre en ordre des principes, des qualités mises en valeur abstraitement par celui qui les énonce. Figure souvent utilisée dans les descriptions ordonnées, celles, du moins, où l’on veut donner l’idée d’un ordre. cf. aussi réplique suivante p. 15. C’est lui qui explique le trajet effectué par Bougainville, nommant les points du globe qu’il a passés, alors que A suit sur une carte p. 15-16. Il énumère encore les dangers auxquels tout navigateur s’expose p. 16. Il rappelle que certaines choses qui ont été dites par Bougainville l’avaient été par d’autres p. 17, et fournit des explicatons scientifiques qui ne l’ont pas été par Bougainville lui-même présence d’animaux sur les îles du Pacifique expliquée par les arrachements de portions d’espaces de terre p. 17-18, conséquences de l’isolement insulaire sur les rituels humains devenus divins en compagnie de A p. 18-19. Encore une fois la comparaison des répliques de A et B est fructueuse. B, en effet, infère d’un premier fait un autre, comme A, mais il fait état d’ observation[s] » et explique presque ethnologiquement lesdits faits. Il fournit, ce faisant, l’un des principes de compréhension de l’ouvrage, dans une formule frappante parce qu’un peu sibylline C’est une des palingénésies les plus funestes ». Il s’agit en effet de montrer que des traditions évoluent mal vers une consécration les institutions civiles et nationales se consacrent » p. 18 les traditions deviennent divines, et s’institutionnalisent, les institutions divines se transforment en lois civiles et les lois civiles dégénèrent en préceptes divins. B ne fait rien autre que prêcher, implicitement, une séparation de l’Église et de l’État. Il en ira de même pour la morale, c’est ce qui apparaîtra dans la discussion entre Orou et l’aumônier ch. III et IV. Ce principe du supplément d’informations se retrouve dans la réplique p. 19-20 sur l’expulsion des jésuites du Paraguay. Bougainville a parlé dans son journal de bord de l’attitude des jésuites. B affirme qu’il en a dit Moins qu’il n’en pourrait dire ». Parfois il ne fait qu’expliciter cette pensée. La réplique p. 20 C’est, à ce qu’il paraît… » expose la pensée même de Diderot, selon laquelle le sauvage n’est ni bon ni mauvais naturellement, mais qu’il tient son caractère de sa confrontation avec son entourage la défense journalière contre les bêtes féroces », il est innocent et doux partout où rien ne trouble son repos ». Il en infère d’ailleurs la même idée chez l’homme civilisé. Tout l’intérêt de ce dialogue, méthodiquement construit par Diderot, est de proposer une grille de lecture à ce qui suit. Ce premier chapitre fournit en effet les clefs de la compréhension du Supplément… Ce premier dialogue n’est ni frivole ni inutile, et l’on aurait tort, par exemple de ne voir dans les premières répliques, qu’une transition avec le conte précédent puisque celui-ci est le deuxième d’un triptyque. C’est aussi l’entrée en matière didactique, voire scientifique, la coloration à la fois générique et registrale du conte ici sont liées fiction et regard scientifique, sous une approche qui les fond tout naturellement au XVIIIe s la philosophie des Lumières. Quoiqu’il ne soit pas utilisé par Diderot lui-même, ce terme est souvent employé pour désigner A et B autrement que par les lettres qui leur reviennent. Ce nom commun vient du verbe deviser, qui signifie discourir’. Il est aussi utilisé pour désigner ceux qui prennent la parole dans les recueils de contes que sont Le Décaméron 1352 de Boccace, et L’Heptaméron 1559 de Marguerite de Navarre, imité de l’ouvrage de Boccace. Outre la commodité d’utiliser ce mot, c’est aussi l’occasion de rappeler qu’un parallèle peut être fait entre ces deux ouvrages, immenses classiques connus évidemment de Diderot, et le Supplément…. En effet, il règne dans ces recueils de contes une ambiance joyeuse, parfois érotique, tout du moins amicale et intellectuelle, qui explique en partie l’atmosphère choisie par Diderot dans ce premier chapitre. Raisonnement déductif qui s’appuie sur deux propositions initiales, les prémices, d’où découle une conclusion. Celui utilisé par B est ici un syllogisme conditionnel. Comme c’est souvent le cas dans les romans de Zola où la description tient une part importante Le Ventre de Paris, Au Bonheur des dames, La Faute de l’abbé Mouret. Ce terme, dont le sens est donné en note, est utilisé dans le Nouveau Testament, en grec, dans la bouche de Jésus, pour signifier la régénération par le baptême. En 1769, Ch. Bonnet fait paraître un ouvrage intitué Palingénésie philosophique, où il expose une doctrine qui admet une sorte de renaissance, de régénération. C’est donc un terme mélioratif, qui est ici pris péjorativement, par contraste. Mais c’est tout de même un propos de philosophe autrement dit de scientifique au sens du XVIIIe s. qui anticipe sur les théories palingénésiques du XIX e s., notamment en histoire, où les doctrines de l’éternel retour ont flori, et dans les débuts de la sociologie avec les Essais de palingénésie sociale 1827 de Ballanche. - critiquer la société occidentale regard éloigné - définir un idéal Critique de la civilisation occidentale Quatre points de vue contribuent à cette critique ceux du vieux tahitien, d'Orou, de Polly Baker et de B. Quelle direction prend cette critique ? Critique politique colonialisme et esclavage v vieux tahitien et colonialisme des occidentaux v missions des jésuites et esclavage des indiens au Paraguay - Travail forcé "travail assidu", "s'abreuvait de leur sueur", "un fouet à la main" - Dénonciation des jésuites désignés par une périphrase "ces cruels Spartiates en jaquettes noires" - Critique implicite de la religion utilisée à des fins politiques pour les maintenir en esclavage "sous l'abrutissement de la superstition" ž deux points de vue convergents contre le colonialisme Critique religieuse Dialogue entre Orou et l'aumônier. Pas d'évocation d'une religion des tahitiens représentation du matérialisme athée de Diderot ne croire qu'à la nature, au monde physique. Deux aspects principaux sont critiqués v La conception métaphysique de Dieu, les superstitions et la Bible Diderot se moque de la Bible à laquelle Orou fait allusion - p. 59 "un jour on te dirait tue…" allusion ironique aux 10 commandements et aux interdits alimentaires - débat sur l'inceste Orou rappelle qu'il y en a forcément eu au début Adam et Eve - Ironie et démonstration par l'absurde contradiction dogme moral ≠ texte biblique v Les couvents - moines et nonnes oisifs et inutiles socialement "Que faite vous donc?" "Rien." - vœux de chasteté contre nature, rebaptisé ironiquement "vœux de stérilité" Dénoncés dans leurs conséquences - non respect de la loi le moine y est-il bien fidèle?" ž introduit l'hypocrisie - destruction de l'individu "sèchent de douleur, périssent d'ennui" Critique des lois Cette critique est au cœur de l'ouvrage. "Nous parlerons contre les lois insensées jusqu'à ce qu'on les réforme" Théorie des trois codes naturel, civil et religieux Les sources de ces trois lois - code religieux dieu à travers la Bible, mais aussi le dogme des prêtres et des théologiens - code civil les magistrats pouvoir politique et judiciaire - code naturel la nature Contradiction entre ces trois codes qui entraînent le malheur Lois religieuses et civiles infondées Elles sont faites dans l'intérêt de quelque uns et ne seraient pas en contradiction si elles n'étaient pas arbitraires. Déchirement interne de l'homme Les actes considérés comme des crimes point de vue civil ou des péchés point de vue religieux sont autorisés par la nature. ž Mise en évidence de la contradiction entre les lois occidentales et la loi naturelle qui engendre la souffrance. Il peut aussi y avoir contradiction entre les lois civile et religieuse. Loi du mariage et répression de la sexualité Passage virulent qui dénonce le caractère insensé des lois. Utilisation du style coupé, accumulation et énumération. Tableaux qui dénoncent les effets de la condamnation de la sexualité - l'interdit engendre la transgression en le rendant plus désirable ž débauche et libertinage - la clandestinité introduit le mensonge et l'hypocrisie - crimes non négligeables infanticides et abandons d'enfants illégitimes ž Paradoxe car la loi, censée rendre les gens vertueux, génère le vice et la corruption Chapitre V point de vue de B convergent avec les critiques ci-dessus Les trois lois se contredisent "Or comment voulez-vous que des lois s'observent quand elles se contredisent ?" Solution déduite par A - suppression de la loi religieuse "peut-être superflue" - "la loi civile ne doit être que l'énonciation de la loi de la nature" ž Invitation à la réforme Conflit et déchirement, dualité chez l'homme artificiel = homme moral Trois points de vue convergent B ; Orou et Polly Baker Illustration par le conte de l'aumônier, homme de religion Incarne la loi religieuse et morale - il est "naif" et l'homme du préjugé - il critique le libertinage - conception de le sexualité comme un crime, un péché Excès verbal et vocabulaire hyperbolique "des crimes, des crimes énormes !" ž reflet du fanatisme religieux Reste dans la répétition et refuse le raisonnement "tu m'embarrasses, et tu as beau dire […] et parlons d'autre chose" Incarne le conflit interne Conflit illustré par une sorte de comédie à 56 - scène de tentation "aussi pressante tentation" Répétition comique "et mon état, et ma religion" convention religieuse Son corps trahit son désir et exprime la nature dans une sorte de pantomime "il s'agitait, il se tourmentait ; il détournait ses regards" žPersonnage ridicule, contradiction propos/corps Réfutation par l'exemple du vœu de chasteté Le prêtre finit par céder quatre fois. Evolution du personnage. "naïf aumônier" ž "bon aumônier" Conversion Inversion ironique c'est le prêtre qui est convertit, d'abord sur son point de vue sur la société occidentale puis dans l'acte sexuel. "cela ressemble" "je craint bien que ce sauvage n'ait raison" jugement de A sur l'aumônier "poli" référence à la politesse de Tahiti, qui n'a pas le même sens en occident. à La vraie honnêteté est de s'adonner à l'acte sexuel. Renversement des valeurs et attribution à la nature des traits de la civilisation. L'utopie tahitienne Monde idéal, utopie en particulier dans le domaine des relations amoureuses. Liberté sexuelle Cela répond aux lois de la nature - Principe d'utilité procréation, enrichit la nation - Principe de plaisir "l'homme a besoin la nuit d'une compagne à son côté" ž Conforme à la fois au bonheur individuel et à l'intérêt collectif, contrairement à la société occidentale qui ne concilie pas ces deux aspects. Orou - "Tu est en délire, si tu crois qu'il y ait rien […] qui puisse ajouter ou retrancher aux lois de la nature" - "Sa volonté éternelle est que le bien soit préféré au mal et le bien général au bien particulier" Caractéristiques de la société tahitienne Elles sont les conséquences de la liberté sexuelle. Valorisation de la fécondité car intérêt général, donc valorisation de l'enfant - richesse pour la nation, bonheur pour la famille et la société - consacre aux enfants 1/6 de leur PIB - enfant représente une dot pour la mère - séparation des époux partage équitable des enfants ž Perspective nataliste Définition de la beauté tahitienne - beauté utilitaire "Vénus féconde" - femme belle = femme capable de donner des enfants robustes Le mariage tahitien Définition "consentement d'habiter une même cabane et de coucher dans un même lit tant que nous nous y trouverons bien" ž durée définie par le bonheur des époux union libre Des limites qui semblent logiques car proches de la loi naturelle - de durée pour une question de paternité "d'une lune à l'autre" ou si la femme est enceinte - d'âge celui de la puberté et de la nubilité rôle social du vêtement Lors de l'atteinte de la puberté, sorte de fête, d'émancipation du jeune. Exaltation euphorique de la nudité et dévalorisation de la pudeur. Autre contrainte choix des époux - "l'un peut solliciter […] accepter ou refuser les caresses" Certaine liberté de choix, mais limite car les parents jouent un rôle en les conseillant sur leur choix. B définit deux critères de choix - physiologique fécondité - physique mais ramené à utilitaire Liberté amoureuse qui va jusqu'à l'inceste et fait tomber un tabou occidental Pas de prohibition de l'inceste cf. - argument biblique - principe d'utilité cas de la mort de la mère ou du père logique de procréation Restriction légitime au nom de la procréation Pas interdit mais rare loi de la nature "la disparité d'âge" Au nom de la nature attirance pour quelqu'un de plus âgé peut être naturel Utopie dans le domaine de l'économie et de la société - réduction de leurs besoins à l'essentiel - valeurs inverses de la société de consommation occidentale žsociété occidentale qui valorise la peine et le travail žsociété tahitienne qui valorise le repos et le plaisir - absence de la notion de propriété "tout est à tous" les femmes et les biens - sorte de communisme primitif "les travaux et les récoltes s'y faisaient en commun" žpas de tensions ou conflits internes, de guerres civiles žpas de guerre avec les autres pays pour des raisons économiques à Dimension pacifique. La base de la richesse tahitienne est les enfants en occident marchandises et biens "criculation d'hommes, de femmes, d'enfant ou de bras" Utopie car société heureuse qui fonctionne bien, grâce à deux principes - communisme primitif tous les biens sont en communs - hédonisme plaisir au premier plan Remise en cause de l'idéal tahitien Diderot ne donne pas la société tahitienne comme modèle d'une société idéale, ironie permanente. Ambiguïté dans la société Il règne à Tahiti le code de la nature, une liberté amoureuse qui va jusqu'à l'autorisation de l'inceste mais tout les êtres y ont-ils droits ? La liberté de l'amour est-elle absolue? Retour de l'interdit Trois types de voiles désignant les femmes interdites à l'amour invention de Diderot - voile blanc jeunes filles non nubiles - voile noir stérilité de naissance ou d'âge - voile gris menstruations "maladie périodique" Punition qui suit cet interdit, châtiment quand on soulève son voile - blâme - esclavage ou exil - emprisonnement è L'interdit concerne les femmes en état de stérilité. La liberté amoureuse n'est donc pas totale puisque le plaisir sexuel est assujetti à la procréation. Libertinage = gaspiller son énergie sexuelle en dissociant le plaisir de la procréation Pas tellement différent du mariage chrétien sauf dans la notion de péché. Réification des femmes et des enfants réifier= réduire à l'état d'objet Les femmes sont une propriété Rien n'est dit de la stérilité des hommes, quasi soumission des femmes au désir masculin. "Nos femmes nous sont communes" propriété collective mais la réciproque n'est pas vraie hospitalité tahitienne = offrir une fille Contradiction liberté de mœurs mais obligation pour les femmes. "Elles m'appartiennent et je te les offre" Orou entre en contradiction avec lui-même pas de droit de propriété sur les êtres Les enfants sont réduits à des objets Marchandise qu'on échange et partage "objet d'intérêt et de richesse" Il est une dot pour la mère. SUPPLÉMENT AU VOYAGE DE BOUGAINVILLE CHAPITRE JUGEMENT DU VOYAGE DE BOUGAINVILLE Le dialogue commence ln medias res » formule qui définit l’entrée dans une pièce de théâtre et qui nous semble tout à fait s’adapter à l’ouverture du texte de Diderot et se présente comme la suite d’une conversation en cours. Les deux personnages attendent que le brouillard se lève pour continuer leur périple. est en train de lire le Supplément au Voyage autour du monde de Bougainville. A, qui n’a pas lu cet ouvrage interroge B – sur la personnalité de Bougainville un homme » curieux’ qui Swipe to page passe d’une vie séd usant et dissipé du v – sur son voyage, c étapes de son péripl Ensuite sont évoq or7 ui étier actif, pénible, e Ier les grandes ntrées les éléments naturels, les maladies, les d g ts matériels, la difficulté d’avoir des secours. Puis ce sont des considérations sur des événements particuliers l’attitude colonisatrice des Jésuites en Uruguay et leur expulsion ; la remise en cause du gigantisme des Patagons, tels que les avait décrits Magellan ; la sagesse et la qualité de vie des sauvages », tant que leur sécurité n’est pas en danger ; résentation d’Aotourou, le tahitien qui accompagna Bougainville à paris et remarques sur la difficulté de rendre compte des mœurs européennes tant elles diffèrent des leurs. Le chapitre se te termine sur des considérations d’ordre météorologiques le brouillard s’est levé, les deux compagnons vont pouvoir continuer leur balade. Devant la curiosité de A, B, l’encourage à lire la suite du récit de Bougainville » Tenez, tenez, lisez….. , allez droit aux adieux que fit un des chefs de file à nos voyageurs… » Ainsi, Diderot présente-t-il la suite du récit comme un extrait du récit de Bougainville. CHAPITRE II LES ADIEUX DU VIEILLARD Au moment du départ des Européens, le vieillard, celui qui s’était retiré et enfermé dans un mutisme total à l’arrivée des Européens, figure emblématique de la sagesse, adresse un discours, d’abord à ses compatriotes il leur reproche de s’émouvoir du départ de ceux qu’il considere comme des envahisseurs, leur rappelant que c’est plutôt leur arrivée sur file qu’il faut déplorer. Il les met en garde contre leur éventuel retour, qui serait fatal pour chacun d’eux et il leur prévoit un avenir sombre un Jour, vous servirez sous eux, aussi corrompus, aussi vils, aussi malheureux qu’eux. Puis il s’adresse à Bougainville, » le chef des brigands », avec mépris. Il le blâme de son influence néfaste sur les Tahitiens et fait un portrait machiavélique des Européens qui ont eu pour seul but de détrulre leur bonheur. Très rapidement le discours se transforme en un éloge de la vie sauvage et un réquisitoire contre les Européens. Il énumère les différents méfaits causés par l’expédition les dénaturer au sens étymologique, éveiller en eux la jalousie et la rivalité, violer leu PAG » rif 7 les dénaturer au sens étymologique, éveiller en eux la jalousie et la rivalité, violer leur liberté, voler leurs biens, ne pas les avoir respectés comme eux-mêmes les avaient respectés, les pervertir et leur apprendre le mal. par delà cette accusation, on peut lire une satire de l’attitude des peuples dits civilisés qui ne sont que des empoisonneurs des nations ». Pour finir, il implore la malédiction pour Bougainville et son équipage » Va, et puissent les mers coupables qui t’ont épargné dans ton voyage, s’absoudre et nous venger en t’engloutissant avant ton retour. A et B ne commentent pas vraiment les propos du vieillard mais ils s’attardent à justifier la véracité du discours. En effet, ce passage n’existe pas chez Bougainville et Diderot, pour donner de la crédibilité, feint de supposer que Bougainville a préféré ne pas retenir ce discours pour épargner les Européens. Comme dans les précédents chapitres, le suivant est annoncé. Enfin B fait référence à l’aventure de Barré, cette jeune femme, maitresse de Commerson, qui avait embarqué à saint Malo, déguisée en homme. CHAPITRE Ill ENTRETIEN DE L’AUMONIER ET D’OROU e chapitre s’ouvre sur la présentation des deux protagonistes Orou, l’hôte, 36 ans, marié, père de trois filles, Asto, palli et Thia, et l’aumônier de l’expédition, du même âge que son hôte. Conformément au code de lihospitalité, Orou offre une des quatre femmes à l’aumônier pour agrémenter sa nuit devant son refus au nom de » sa religion, son état, les bonnes mœurs et l’honnête PAGF3C,F7 agrémenter sa nuit devant son refus au nom de » sa religion, son état, les bonnes mœurs et l’honnêteté, s’engage une conversation entre les deux hommes . Dans un premier temps, Orou invite l’aumônier à se plier ? leurs mœurs, et convaincu, le jeune jésuite cède à la tentation et accepte de passer la nuit avec Thiar la plus jeune des filles qui n’a pas encore de mari. Le lendemain, Orou demande à l’aumônier de lui expliquer ce que signifie le terme » religion ». Il expose la conception chrétienne du mande, oeuvre d’un Dieu tout puissant, éternel et invisible et le code moral chrétien dicté par Dieu, légiférant ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est permis et ce qui est interdit. Orou, dans une longue réplique, démontre au jésuite que les rincipes divins sont contraires à la Nature et à la Raison. Pour lui, l’homme n’appartient à personne. Il remet en cause le fondement et l’existence des lois morales, sociales et juridiques. Orou fait preuve de ban sens et affirme n’avoir qu’un dessein faire le bien et respecter la nature. La discussion se poursuit, l’aumônier interroge Orou sur la question du mariage. La définition qu’il en donne est en tout point conforme à l’esprit de nature » Le consentement d’habiter une même cabane, et de coucher dans un même lit, tant que nous nous y trouvons bien. – Et lorsque vous vous trouvez al ? / Nous nous séparons. » Ce qui importe c’est le fruit de l’union et Orou explique avec enthousiasme le culte de la maternité et plus une fille a d’enfants, plus elle est conv explique avec enthousiasme le culte de la maternité et plus une fille a d’enfants, plus elle est convoitée. La vraie richesse de l’ile, ce sont les enfants, et tout naturellement la conversion s’attarde sur les rituels des enfants avant qu’ils aient atteint l’âge nubile, rituels différents selon qu’ils sont filles ou garçons. Ces rituels doivent être strictement observés sous peine d’être punis par la communauté. A interrompt la soi-disant lecture linéaire du livre de Bougainville pour s’attarder sur une note en marge du texte, un commentaire de l’aumônier sur la sagesse de cette conception du mariage qui respecte la liberté de chacun. Comme dans le chapitre précédent, Diderot feint de justifier la véracité des propos et prétexte la censure de la bonne morale européenne pour justifier l’absence de ce passage dans le récit du navigateur. A et B se livrent à une digression et évoquent une anecdote contemporaine, l’aventure malheureuse de Miss Poly Baker. Cette jeune fille, mère hors du mariage est punie par la loi. rapporte un extrait de sa défense, mettant en évidence que son état ne résulte que de l’infamie des hommes qui profitent d’elle sans pour autant en assumer les conséquences, en toute logique, ce sont eux qui devraient être punis. CHAPITRE IV SUITE DE L’ENTRETIEN DE L’AUMONIER ET AVEC L’HABITANT DE TAHITI Contrairement aux chapitres précédents, le chapitre IV n’est pas introduit. De fait, il est la suite linéaire du chapitre Ill et reprend la conversation entre Orou et l’aumônier au point où elle en était re chapitre Ill et reprend la conversation entre Orou et l’aumônier u point où elle en était restée juste avant la digression sur le cas de Miss Baker. La ponctuation mettait d’ailleurs en évidence cette interruption du discours » Tu l’as dit. et tout à fait logiquement; Orou poursuit son témoignage sur la conception du mariage à Tahiti et l’éloge de la maternité. La liberté sexuelle est telle que les notions d’inceste et d’adultère n’existent pas. Si une fille trop laide nia pas de mari, c’est un devoir pour son père de la rendre mère. Si une mère n’attire plus de prétendants, c’est lui rendre hommage et la respecter pour un ils que de partager son lit. Caumônier interroge Orou sur le libertinage amoureux, c’est-à- dire sur les transgressions des rituels qui régissent les attitudes et les devoirs des enfants avant l’âge de la puberté. Les femmes sont identifiables à la couleur de leur voile et chacune doit respecter les » lois » qui régissent le voile, sinon, il y a sanction Le voile blanc désigne la jeune fille vierge avant la puberté, si elle se laisse séduire, elle est mise à l’écart dans la cabane paternelle Le voile gris désigne la jeune fille momentanément empêchée de procréer. voile noir désigne es femmes qui ont passé l’âge de la ménopause ; si malgré tout elles s’adonnent aux plaisirs de l’amour, elles sont exilées ou elles deviennent esclaves. Ces pratiques insistent sur le fait que l’acte sexuel a pour but premier la procréation. La fin de cet entretien est un jugem que l’acte sexuel a pour but premier la procréation. La fin de cet entretien est un jugement sans appel sur le ridicule d’autant plus qu’il n’est pas respectéet le non sens du vœu de stérilité » prononcé par les religieux catholiques. Ce vœu est contraire à la nature. CHAPITRE V SUITE DU DIALOGUE ENTRE A ET B A et 3 approuvent les mœurs tahitiennes et remettent en cause la civilisation qui assujettit les hommes à des lois artificielles, arbitraires et contradictoires. Puis ils revisitent les conventions de la vie amoureuse » instituées par le code civil et le code religieux au regard du code la nature le mariage, la galanterie, la coquetterie, la constance, la fidélité, la fidélité, la pudeur. La conversation se poursult sur les conséquences désastreuses des lois policées et sur un réquisitoire à l’encontre des sociétés uropéennes en refusant de suivre les lois de la nature, l’homme est devenu malheureux, il s’est imposé des obstacles, il est la source même de ses malheurs. résume la misère de la condition de l’homme civilisé » II existait un homme naturel on a introduit au-dedans de cet homme un homme artificiel ; et il s’est élevé dans la caverne une guerre continuelle qui dure toute la vie. Tantôt l’homme naturel est le plus fort ; tantôt il est terrassé par l’homme moral et artificiel. La discussion entre A et B s’arrête avec le retour du beau temps, et la perspective de la poursuite de leur promenade. 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID _5k9HQVMNJexcxhGicyCTQCsRbiaTkIvQIwIawGHtAtvfL0mlFsPrg==

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